L’histoire de CF
L’histoire de Cadillac Fairview a commencé à Toronto il y a près de 60 ans, lorsque trois amis, Eph Diamond, Joseph Berman et Jack Kamin, décidèrent de fonder leur entreprise de construction. Même si, au départ, ils ne s’entendaient pas sur le nom de leur nouvelle entreprise, les trois fondateurs finirent par s’inspirer de la voiture de Kamin, une Cadillac, qui fait partie du nom de l’entreprise.
Le début
Face à General Motors (GM), fabricant de la marque Cadillac, le célèbre trio se défendit en affirmant que le nom choisi relevait du domaine public, puisqu’il appartenait à l’explorateur français qui fonda la ville de Detroit. Les partenaires finirent par conclure une entente, puis GM déposa la dénomination commerciale, interdisant l’utilisation du nom Cadillac par qui que ce soit d’autre.
1953
Cadillac Development Corporation Limited : Une nouvelle entreprise est née
En 1953, les partenaires dévoilèrent Cadillac Development Corporation Ltd. Le pays se trouvait alors en plein cœur du baby-boom d’après-guerre, ce qui a permis à l’entreprise de tirer parti de la hausse vertigineuse de la demande de logements. De nouveaux développements d’immeubles résidentiels de grande hauteur virent le jour, en commençant par des immeubles à Guelph, en Ontario.
L’innovation devint la marque de commerce de Cadillac, qui avait révolutionné le design architectural dans le domaine des immeubles résidentiels. Un nombre incalculable de particularités désormais devenues la norme, par exemple les clubs de santé intérieurs et les thermostats de chauffage et de climatisation individuels, sont des innovations de Cadillac Fairview.
« Nous avons remarqué que les consommateurs remplissent leurs paniers, se disputent les créneaux de livraison et vident les tablettes de produits. »
Daniel Smith, vice-président directeur
Années 60
La Corporation Fairview vouée à partager la vedette
Au début des années 60, une autre société immobilière se fit connaître. La Fairview Corporation fut établie en tant que division de Cemp Investments Ltd, société de portefeuille appartenant à la famille Bronfman, une dynastie commerciale connaissant l’une des plus grandes réussites au Canada.
Fairview et la Banque Toronto-Dominion allièrent leurs forces pour construire le plus grand complexe de bureaux au pays. Conçu par le célèbre architecte germano-américain Ludwig Mies van der Rohe, le nouveau Toronto-Dominion Centre établit de nouvelles normes en matière de conception de gratte-ciel grâce à des caractéristiques novatrices, comme une galerie marchande souterraine, des vitres teintées et des ascenseurs haute vitesse.
Au cours de la décennie qui a suivi, les dirigeants de Cadillac et de Fairview entretinrent des rapports occasionnels lors de l’aménagement de centres commerciaux et de l’achat conjoint de Canadian Equity and Development Co., qui possédait 80 000 acres dans une région près de Toronto appelée Erin Mills. Le quartier avait besoin de logements et de centres commerciaux. Lorsque Cadillac et Fairview commencèrent à étendre leurs zones d’exploitation, des conflits survinrent au sujet du lotissement d’Erin Mills. Les deux entreprises cherchèrent une solution.
1974
Cadillac et Fairview fusionnent
Au printemps 1974, deux forces parmi les plus dynamiques du secteur canadien de l’immobilier fusionnèrent. C’est à pile ou face qu’on décida le nom qui précéderait l’autre. Une grande puissance du monde de l’immobilier venait de voir le jour sous le nom de Cadillac Fairview.
L’association fructueuse avec la Banque Toronto-Dominion se poursuivit et, avec la T. Eaton Company, un nouveau partenaire, deux autres projets de construction d’édifices furent lancés avec un nouveau partenaire : le Pacific Centre de Vancouver (érigé progressivement, en phases, depuis 1971) et le Toronto Eaton Centre (érigé progressivement, en phases, depuis 1977).
1975
Expansion vers les Etats-Unis
En 1975, Cadillac Fairview fait sa première incursion sur le marché immobilier américain.
Années 80
Bouleversements dans le monde de l’immobilier
Au début des années 80, alors que la hausse des taux d’intérêt nuisait aux revenus du secteur, Cadillac Fairview prit la décision stratégique de se départir de sa division de lotissements et d’habitations entre 1982 et 1985.
Au terme de 1986, la famille Bronfman décida de vendre les intérêts qu’elle détenait dans Cadillac Fairview. Au même moment, un ancien cadre supérieur de l’entreprise rassembla un groupe d’investisseurs pour faire l’acquisition du portefeuille d’immeubles de bureaux, détenu par Cadillac Fairview aux États-Unis.
Le 2 novembre 1987, un consortium de 39 investisseurs institutionnels, pour la plupart américains, mis sur pied par le promoteur immobilier JMB Realty Corp. de Chicago, procéda à l’acquisition de toutes les actions en circulation de Cadillac Fairview pour environ 2,6 milliards de dollars.
Après avoir subi une rationalisation de ses activités, Cadillac Fairview renforça sa position de propriétaire, de gestionnaire et de développeur d’immobilier commercial. Toutefois, une récession au début des années 80 fit des ravages. L’effondrement entraîna des taux élevés de faillites au sein des détaillants locataires, des espaces vacants en centres commerciaux et un surplus de locaux disponibles dans les immeubles de bureaux. CF essuya des pertes importantes au niveau de son fonds de roulement et de la valeur de ses actifs, ajoutant à la pression financière de la dette venue s’ajouter à l’acquisition par emprunt pour privatiser l’entreprise. Les dirigeants de CF décidèrent d’entreprendre une restructuration financière.
1995
Une stratégie de réussite
En juillet 1995, un nouveau groupe d’investisseurs injecta 832 millions de dollars dans l’entreprise au début de la restructuration. L’année suivante, le PDG nouvellement recruté Bruce Duncan mit sur pied une nouvelle équipe de gestion. À l’automne 1997, un premier appel public à l’épargne rapporta 304 millions de dollars (CA) supplémentaires, contribuant à l’un des redressements les plus réussis au Canada.
L’équipe de la direction de CF décida de réinventer l’entreprise qu’elle devienne un véhicule de choix au Canada en matière d’investissement immobilier pour les investisseurs et les concessions de vente au détail dominantes. Ainsi, les efforts de gestion subséquents se concentrèrent sur la consolidation de la présence dominante de l’entreprise sur les marchés actuels et le contrôle de nouveaux marchés. En septembre 1999, la stratégie s’avéra fructueuse et la mise en vente d’une Cadillac Fairview renouvelée et ayant retrouvé toute sa vigueur fut annoncée.
1999
Les Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario acquièrent Cadillac Fairview
En décembre 1999, la nouvelle Cadillac Fairview est sur le point de devenir une filiale en propriété exclusive du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. La relation du RREO avec Cadillac Fairview commença en 1995, lorsque CF était cotée en bourse. Le RREO était le principal actionnaire, détenant environ 21,8 % des actions ordinaires en circulation.
Le RREO, dont les actifs s’élevaient à plus de 68 milliards de dollars, voyait l’acquisition de Cadillac Fairview comme une excellente occasion d’obtenir un niveau de répartition élevé dans le secteur immobilier, tout en bénéficiant d’un bon rendement pour les enseignants actifs et retraités de l’Ontario. En mars 2000, CF et le RREO officialisèrent l’acquisition. (Pour en savoir plus, consultez le site Web du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.)
2010-2020
De 2010 à 2020 : La décennie des réinvestissements
La dernière décennie marqua une importante période d’activités de réaménagement du portefeuille d’actifs de CF.
Anticipant l’évolution des demandes des consommateurs et des clients et la nécessité de maintenir sa position de chef de file, CF investit des milliards de dollars dans la revitalisation d’un vaste ensemble de propriétés partout au Canada.
Une série de rénovations majeures commença avec l’emblématique CF Toronto Eaton Centre de Toronto, établissant la nouvelle référence de l’industrie pour la création d’une expérience de magasinage unique grâce à des améliorations intérieures et à de nouveaux équipements publics, tout en introduisant une variété d’options de restauration haut de gamme. CF lança par la suite des projets de renouvellement dans les grands centres commerciaux urbains de partout au Canada. Les immeubles de bureaux commerciaux de l’entreprise bénéficièrent également de réinvestissements de plusieurs millions de dollars pour la modernisation du design intérieur et extérieur et des technologies environnementales de pointe.
Au cours de cette décennie de réinvestissement, CF atteignit son objectif et promit de créer une expérience haut de gamme pour les occupants, les clients et les consommateurs sans compromettre son engagement en matière de responsabilité sociale et de développement durable.